jeudi 10 novembre 2016

La robe double défi

Je suis désolée d’être peu présente sur le blog en ce moment. Depuis la rentrée, c’est comme chaque année la course et j’ai peu de temps pour coudre, donc moi de chose à vous montrer.
J’ai quand même eu le temps de participer au 4ème défi du groupe Cousu main saison 2.
Cette fois-ci, il fallait réaliser une robe à partir du patron de la robe Kennedy réalisée dans l’émission. Nous avons le droit de modifier le patron mais il fallait respecter les points suivants :
  • Faire une robe
  • Poser une fermeture éclair invisible (nous serions jugés sur ce point technique)
Au début, j’avais décidé de faire une robe d’été avec le superbe tissue Michael Miller que j’avais en stock mais malheureusement je n’avais pas assez de métrage (je n’avais qu’un mètre ½ et avec les motifs il fallait 3 m). Du coup, en cherchant pour en racheter je suis tombée sur le même en noir et argent (au lieu de blanc et noir) et je me suis dit que cela ferai une superbe robe pour le réveillon.
Le patron ne taillant que jusqu’au 44, autant vous dire que je ne rentre pas dedans avec mon actuel 46-48. Du coup, je me suis dit que cela serait une belle motivation de me faire la robe et de me motiver pour le régime pour pouvoir la porter pour le réveillon de Noël.
Voici donc ma version :

Tissu Michael Miller frise Confetti border coloris Glimmer de chez Motif personnel

Passepoil argenté de chez Jolis tissus et Compagnie
Tissus noir uni de chez les coupons de Saint Pierre

passepoil argenté au col et à la ceinture
Autant vous dire que j’ai dû modifié les pinces de poitrine et du coup reprendre un peu la taille donc au final, comme je dois plutôt avoir une robe en taille 42-44 je ne suis vraiment pas sure de la mettre à Noël. Mais de la voir tous les jours dans mon atelier c’est vrai que quand j’ai un coup de mou et une envie de sucrerie cela m’aide de la voir pour trop craquer.
Pour le défi, je suis arrivée 3ème et je suis vraiment contente (et fière aussi) que mon travail soit apprécié (au moins en photos) parce que si vous regardez de vraiment plus près il y a quand même quelques petits défaut notamment au niveau de la ceinture passepoilé. Le nœud sert d’ailleurs un peu de cache-misère (mais chut il ne faut pas le dire).
Pour voir le reste des réalisations (du 1er au 10ème) allez faire un tour sur le blog Burda Style
Dès que je peux fermer la fermeture, je vous montre une photo portée. Il faudra être juste un peu patient (comme moi quoi).

lundi 17 octobre 2016

J'ai un rêve . . .

la photo date de mars 2015 mais
symbolise un bon moment passé
 juste à profiter
du soleil au parc
Comme beaucoup de monde, j’ai un rêve. Je dirais même comme beaucoup de mère, j’ai un rêve simple : le rêve de pouvoir profiter de mes enfants.
Cela peut surement vous paraître bizarre, car je les vois tous les soirs, tous les week-ends et une bonne partie des vacances scolaires (j’ai la chance d’avoir pas mal de congés, 8 semaines en tout sur l’année). Mais souvent j’ai l’impression de passer à côté, de ne pas avoir le temps de profiter d’eux, de les voir grandir. J’ai souvent l’impression de faire le juste nécessaire pour leur assurer un confort physique et moral. J’ai peu le loisir de juste profiter d’être là avec eux, de faire des choses sans être pressée par le temps ou les contraintes matérielles.
Je ne me plains pas, je dirais même que j’ai surement beaucoup de chance :
  • J’ai un mari qui participe aux tâches ménagères
  • J’habite à 3km de mon boulot (donc pas de temps perdu en transport)
  • J’ai un travail avec quelques avantages (notamment les congés) et un salaire convenable qui nous permet de ne pas trop nous contraindre
  • J’ai même du temps pour faire des activités pour moi (la couture notamment)
Pourtant, quand je rentre le soir ou le week-end, j’ai l’impression que nous sommes tout le temps pressé pour faire les devoirs, pour aller aux activités, pour préparer le repas, pour s’habiller, pour prendre les douches, pour aller se coucher, etc. (vous les mamans, vous devez malheureusement connaitre cela aussi bien que moi).
Je ne sais pas si cela est dû à notre organisation, notre mode de vie, la conjoncture économique, le fait de vieillir (j’ai quand même eu 40 ans cette année, je suis vieille maintenant comme me l’a dit mon fils l’autre soir) mais j’aspire parfois (souvent) à autre chose, à un peu moins de contraintes, plus de temps pour juste profiter.
Parfois, je regrette le temps où j’étais en congés maternité (après la naissance du dernier) et où je pouvais aller chercher les 2 grands à la sortie de l’école, prendre le temps de gouter, de faire les devoirs, de se raconter nos journées et de faire les choses qui devaient être faite tranquillement en ayant le temps d’en profiter le soir et le week-end.
Pour autant, je n’imagine pas ne pas essayer d’offrir à mes enfants des distractions multiples (activités, sorties, etc.), ni de ne pas travailler.
J’ai donc le rêve d’un travail qui :
  • me laisserai l’autonomie de faire ce que je dois faire en conjuguant mes obligations familiales et mes objectifs professionnels,
  • me permettrai d’avoir assez d’argent pour garder le même niveau de vie qu’actuellement
  • me permettrai de conjuguer mes passions, mes envies avec le fait de prendre du temps pour profiter de mes enfants, de les voir grandir, d’échanger avec eux.
Bref, je rêve ☹

A moins de gagner au loto et de pouvoir monter ma boite sans risque pour ma famille, je sais que ce n’est pas possible mais j’avoue que certains jour c’est plus difficile que d’autres.

mardi 11 octobre 2016

Harcèlement scolaire : mon expérience de maman

Il y a quelques semaines un film est passé à la télé : Marion, 13 ans pour toujours. J’avoue je ne l’ai pas regardé, ce sujet est trop difficile pour mon cœur de maman. 
Depuis la diffusion de ce film, je vois beaucoup de discussion sur les réseaux sociaux de personnes qui le vivent, ou qui ont un avis sur la question. Du coup, j’avais envie de partager avec vous ma modeste expérience. Je dis modeste car nous avons eu la chance d’en sortir (au bout de 2 ans) en changeant d’école et sans trop de séquelles. Malheureusement ce n’est pas le cas de tout le monde et quand je lis quelques témoignages je crois que dans notre malheur, nous avons eu de la chance.

Voilà notre histoire :
Il faut savoir que notre fille a un retard de croissance, donc lors de sa rentrée en CP elle avait la taille d’une enfant de 3 ans. Elle se retrouvait donc avec des enfants de 6 à 10 ans (voir plus puisqu’il y avait dans son école une classe de CLIS). Le jour de la rentrée en CP à 8h30, nous voilà donc arrivés dans sa nouvelle école avec 450 autres élèves (environ et presque autant de parents) entassé dans la cour en essayant de savoir quoi faire. Nous avons fini par trouver son nom sur une liste et attendu la maîtresse avec elle. Une autre maman a eu la délicatesse, en voyant que nous attendions au même endroit, de me demander où était mon enfant qui rentrait en CP. Je lui ai présenté Anaïs. Quelle ne fut pas ma surprise quand cette « charmante » dame m’a agressé en me disant qu’elle ne devrait pas rentrer en CP à son âge et qu’elle devrait continuer en maternelle. J’étais tellement surprise que j’ai juste réussi à lui dire qu’elle aurai 3 ans en décembre et qu’elle était plus que prête pour le CP. Déjà cela m'a mise dans l'ambiance et dans de bonnes dispositions pour l'appréhension de sa scolarité.
La première journée se passe, je récupère ma fille le soir après l’école. J’essaye de savoir comment c’est passé sa journée, si elle a retrouvé des copines (malheureusement non elle n'en a pas dans sa classe), si la maîtresse a l’air gentille, où elle est placée dans la classe (au fond parce qu’elle est rentrée la dernière). Je n’ai pas beaucoup de réponse mais elle fait ces premiers devoirs avec plaisir donc je ne m’inquiète pas. Le lendemain, je la dépose à l’école en pleurs et heureusement une de ses copines de maternelle arrive et l’accompagne dans la cour. Je pars au boulot le cœur un peu lourd mais je me dis que c’est juste passager et qu’elle va vite se faire de nouvelles copines et trouver ses marques.
Tous les matins c’est pareil : des pleurs à m’en fendre le cœur, elle s’accroche à moi et avec une ou 2 copines de maternelle nous arrivons à la faire entrer dans l’école. Plusieurs fois, j’ai demandé aux maîtresses qui s’occupent de l’entrée de la prendre en charge pour qu’elle puisse être rassurée d’être avec d’autres adultes mais ce n'est pas leur rôle ou elle se contente de la déposer derrière la grille. J’en parle à la maîtresse lors de la réunion de rentrée pour savoir comment cela se passe en classe. Là j’apprends qu’Anaïs s’est perdue dans l’école le premier jour parce qu’elle ne trouvait pas sa classe après la récréation (personne ne m’avait prévenu) et qu’elle était restée dans un couloir en pleurant jusqu’à ce qu’une personne d’entretien la voit  mais qu'elle n’avait rien remarqué d'autre, que c’est une petite fille très calme et un peu timide. Je lui parle aussi du fait qu’elle est derrière et qu’elle ne voit pas toujours au tableau parce qu’il y a un grand devant. La maîtresse en prends note.
L’année avance avec quelques petits incidents et toujours des difficultés le matin pour aller à l’école : des pleurs, des maux de ventre, des maux de tête (quelques absences à cause de ça). Je me pose des questions mais je ne veux pas faire la mère angoissée et chiante à toujours questionner la maîtresse mais j’avoue je m’inquiète pour ma fille. Quelques exemples :
  • Le jour de la photo de classe, ma fille qui est propre sans jamais un seul accident depuis ces 2 ans, se fait pipi dessus. Pourquoi ? personne ne sait.
  • Un matin, je regarde de l’extérieur de la grille comment cela se passe et je vois un groupe de grands enfants venir vers Anaïs, la prendre dans leurs bras, la porter comme si c’était une poupée. J’essaye d’interpeller les maîtresses qui surveillent l’entrée de l’école mais elles m’ignorent (ou ne m’entendent pas). Ma fille ne dit rien comme si elle était en chiffon, heureusement quelques copines interviennent et « reprennent » ma fille pour l’emmener jouer avec elle.
  • Quasiment chaque semaine, je dois refaire la trousse complète qui est vide. Elle perd ses affaires de classe, ses gilets.
Courant janvier, je prends RDV avec la maîtresse pour savoir comment cela se passe en classe car nous, à la maison, on commence à vivre un enfer. Je suis arrêtée car je suis enceinte de N°3 et du coup, j’en profite pour aller chercher les enfants à l’école à 16h30. C’est donc moi qui supervise les devoirs maintenant et j’avoue que ce n’est pas une sinécure. Elle refuse catégoriquement de les faire avec des pleurs, des cris. Pourtant elle aime apprendre ça c’est une certitude. Mon RDV avec la maîtresse me laisse un gout amer et une impression mitigée. D’après la maîtresse, Anaïs est une élève modèle qui ne fait pas de bruit en classe, ne parle que si on lui demande et assimile très bien les choses. J’ai même droit à un « Si tous les élèves était comme elle, notre métier serait vraiment plus simple ». je lui parle du comportement d’Anaïs à la maison : les pleurs matin et soir pour ne pas aller à l’école où ne pas faire ces devoirs, je lui raconte l’histoire de la cour de récréation, le fait que ses affaires disparaissent en permanence et j’avoue que ses réponses me laissent perplexes et me culpabilisent aussi un peu :

  •  Ma fille ne veut pas aller à l’école parce qu’elle va avoir un petit frère et qu’elle me le fait payer (prends ça dans ta tête mère indigne),
  • c’est normal qu’elle perde ses affaires parce qu’elle a encore du mal à s’organiser et qu'elle ne peut pas tout porter (j’ai qu’à apprendre à ma fille à faire attention à ses affaires et trouver des solutions pour qu'elle s'adapte)
  • ce n’est pas méchant de la part des grands c’est surement la classe de CLIS parce qu’ils aiment bien Anaïs parce qu’elle est petite (tout ce qui est petit est mignon et puis ils sont pas méchants, ils sont juste limités)

L'année passe mais les pleurs et les ennuis s’amplifient pour nous. Je prends sur moi en me disant que c’est un peu de notre faute, qu’on ne sait pas gérer (quelle idée de faire un petit frère l’année de l’entrée en CP). Les maux de ventre s’intensifient, ma fille ne veut plus s’endormir le soir parce qu’elle ne veut pas aller à l’école le lendemain, le matin elle pleure et elle ne veut pas manger. Elle est malade en permanence; maigri. La pédiatre que nous avons à cette époque n’est pas vraiment d’une grande aide et tout aussi culpabilisante.
Désespérés de ne pas avoir de solution qui nous sont proposées, nous décidons de faire une demande pour inscrire notre fille dans l’école privée de notre ville. Bien sûr elle est rejetée et c’est trop tard pour la rentrée prochaine.
L’année se termine, les vacances se passent très bien plus de pleurs, plus de maux. 
La rentrée arrive et le calvaire recommence. Les affaires de ma fille continuent de disparaître, ses vêtements sont abîmés (découpés, griffonnés, etc.). Elle oublie ses affaires pour faire ses devoirs qui ne sont pas fait à l’étude. Je prends RDV avec la maîtresse qui me tient à peu près le même discours que celle de l’année d’avant : « si tous les élèves pouvaient être comme Anaïs se serait super, elle ne parle pas en classe, travaille et comprends très bien. » Du coup, Anaïs doit s’occuper d’un camarade qui a des difficultés. Je lui parle des devoirs, des affaires oubliées, etc. Pour elle pas d’inquiétude, les devoirs sont fait à l’étude puisqu’Anaïs aide justement son camarade et elle vérifie le cartable du petit garçon donc elle  en est capable. Et puis pour elle, ce n’est pas grave puisqu’elle n'a pas besoin de travailler en dehors de la classe (les devoirs c’est fait uniquement pour ceux qui en ont besoin).
Les incidents se multiplient, Anaïs ne dit rien, elle s’enferme de plus en plus. Je n’en parle pas non plus de peur d’aggraver le problème et de focaliser sur ce qui ne va pas. Je suis un peu perdue aussi.
Un jour, elle revient avec une mèche de cheveux coupée, elle me dit que c’est un petit garçon (elle refuse de le nommer) qui jouait avec ses ciseaux et qu'il n'a pas fait exprès. A chaque petits incidents que je remarque et où j'essaye d'en savoir un peu plus, ma fille minimise en me disant que ce n’est pas la faute des autres. Chaque fois que je m’aperçois de quelque chose, je lui demande si elle l’a dit aux adultes responsables mais quand elle veut bien me répondre j’ai droit à un « non parce qu’elles sont occupées et qu’elles ne m’entendent pas ».
J’essaye d’avoir un RDV avec la maîtresse mais elle ne voit pas l’intérêt car tout se passe bien avec Anaïs. Je mets des mots dans le cahier et les réponses sont quasiment toujours les mêmes, « elle en prend note ». 
Jusqu’au jour où ma fille rentre avec des marques de strangulations et de griffures sur le cou. Pour la première fois, j’ai un mot de la maîtresse dans le cahier : « Il y a eu un incident aujourd’hui dans la cour, le jeu a dégénéré. Le petit garçon a été puni ».
Je boue à l’intérieur, je suis prête à exploser. J’appelle pour savoir ce qui s’est passé. On me raconte que pendant la récréation, les enfants jouaient à Cola-maillard et un garçon s’est laissé emporter par le jeu et qu’il a serré trop fort Anaïs en l’attrapant. Qu’Anaïs allait bien donc ils ne nous ont pas appelé. Je fulmine, je me demande ce qu'ils attendent pour réagir. La punition s'est résumée à obliger le fautif à faire des tours de cour à la récréation d'après.
J’en parle à la mère d’un copain de mon fils qui est institutrice. Elle parait gênée m’explique qu’effectivement ce n’est pas facile de gérer des enfants un peu difficile que les moyens manquent, que les maîtresses font ce qu’elles peuvent, etc. et elle me conseille avec beaucoup d'honnêteté de tout faire pour mettre ma fille dans le privée, ce sera plus facile pour elle. J’en parle à notre nouvelle pédiatre, qui nous envoie consulter un pédo-psy. 
Il m’explique ce que je savais déjà qu’Anaïs a du mal à trouver sa place et à se défendre, qu’heureusement elle a quelques copines qui l’aident à se défendre. Qu’il y a des enfants qui l’embêtent et qu’elle n’ose pas se plaindre, qu’elle ne se sent pas légitime de dire quelque chose car à l’école on lui explique que ce n’est pas grave. Il ne prononce pas le mot d’harcèlement scolaire mais me dit qu’il faut faire attention. Ma fille a peur d’aller à l’école, non pas parce qu’elle ne veut pas apprendre, bien au contraire elle adore ça, mais parce qu’elle a peur de ce qui va lui arriver dans la cour et dans la classe. Il me dit que tant qu’elle a des copines, ça ira et que si l’on sent qu’elle s’isole il faudra agir plus fort.
J’ai repris RDV avec la maîtresse et la directrice de l’école. J’ai eu peu de répondant de leur part, je suis ressortie de l’entretien encore plus découragée. Elles ont avoué qu’elles ne pouvaient pas faire grand-chose, qu’il fallait qu’Anaïs reste à côté des maîtresses dans la cour et qu’elle apprenne à se défendre. A partir de là, nous n’avions plus qu’un seul objectif : la changer d’école (et heureusement nous y sommes parvenu). Tous les matins, nous donnions des consignes assez hallucinantes à notre fille pour qu’elle se défende un peu plus "si quelqu’un essaye de te serrer ou te porter tu te mets à crier, si on te tape, tu cries, etc."
Le cri était devenu une sirène d’alarme pour faire fuir les autres enfants, se protéger et attirer l’attention des adultes présents. 

Pour la rentrée en CE2, nous avons réussi à avoir une place dans l’école privée de notre ville. La rentrée a été un peu difficile (une petite fille en pleurs qui s’accroche à sa maman, ce n’est jamais très facile). La maîtresse a été géniale. Elle est venue chercher ma fille, s’est mise à sa hauteur lui a parlé et lui a donné la main pour l’accompagner dans la classe. Le soir, elle est venue m’expliquer que la journée s’était bien passée mais qu’il y avait eu un incident. Anaïs s’était mise à crier et à pleurer dans le couloir en rentrant après la récréation. Un garçon lui avait dit qu’elle était petite comme un bébé et qu’elle devait retourner en maternelle. Le petit garçon a été réprimandé pour sa mauvaise blague et elle en a profité en classe pour parler des différences pour leur apprendre que l’on ne juge pas sur l’apparence.
En à peine 15 jours, ma fille était métamorphosée : souriante le matin et le soir, contente de nous raconter sa journée et elle avait de nouvelles copines (chose qu'elle n'avait pas réussi à faire en 2 ans dans son autre école). Elle m’a même dit un jour que nous étions toutes les 2 « Maman, c’est bien cette nouvelle école, c’est pas le bazar et les autres ils respectent les consignes ». 7 ans et déjà plus lucide que sa maman :-) 

J’avoue que j'ai l'impression de ne pas mettre assez battue pour ma fille. J’avais peur d’être jugée comme une mère insatisfaite et râleuse. Je me suis contentée d’agir pour limiter l’impact mais j’ai l’impression de n’avoir rien fait pour changer la situation. Je n’en veux pas à l’équipe enseignante qui je pense à baisser les bras et oublier de prendre en compte les individus qu’ils ont en face d’eux pour ne gérer qu’une classe. Je pense qu’il y a un réel problème d’accompagnement des élèves en difficultés et que malheureusement ce sont les enfants comme ma fille qui en pâtissent. Je n’ai pas de solution pour que cela ne se reproduise et je sais que cela va arriver à d’autres enfants mais je peux juste dire aux parents de ne pas culpabiliser, de ne pas laisser faire et de protéger leurs enfants. L’école n’est pas un sanctuaire, vous avez le droit de demander des explications, d’exiger des changements, d’y prendre part. Même si cela n’est pas facile  .......
....................... mais qui a dit qu’avoir des enfants c’était facile !

samedi 17 septembre 2016

TUTO : Pêle-mêle en tissus


 Pendants les vacances, j'ai réalisé avec ma fille et une de ses copines de magnifiques pêle-mêle qu'elles étaient ravies de mettre dans leur chambre. j'ai trouvé l'inspiration chez mon amie Le Ciel et la Lune qui m'en a offert un pour mon anniversaire.

J'ai un peu simplifié la technique originale qui utilise médium et clou pour que les filles puissent le faire toutes seules.
Je partage avec vous le tuto pour le faire. C'est une activité idéale pour occuper un après-midi de pluie.

Compter 2h et moins de 10€ par pêle-mêle (tout dépend du prix du tissus que vous choisissez) .

Matériels :
  • 1 carton mousse de 5mm d'épaisseur (taille à votre convenance moi j'ai pris A3), vous pouvez aussi récupérer des cartons rigides que vous découperez à la taille qui vous convient
  • 1 fat quater de tissus (il faut au minimum 5 cm de plus en longueur et largeur que le carton)
  • 3 m de ruban minimum
  • ouate 100g (un morceau de la taille du carton)
  • attaches parisiennes longues
  • adhésif double- faces
  • colle
  • scotch
  • ciseaux 
  • crayon de papier
  • des épingles
  • règle
en facultatif pour avoir de jolies finitions au verso du pêle-mêle : 1 feuille A3 + du making tape

Etape 1 : La découpe
Il faut découper tous les éléments pour avoir au final :
  • le carton mousse
  • la ouate de la même taille que le carton
  • le tissus avec 5cm de plus en longueur et largeur que le carton
  • facultatif : une feuille de 0,5cm de moins en largeur et longueur que le carton

Etape 2 : coller la ouate
Il faut d'abord étaler de la colle vinyle liquide sur une des faces du carton (pas la peine de le faire régulièrement mais insister sur les bords.
Puis positionner la ouate sur la colle et appuyer bien pour qu'elle reste maintenu sur la plaque de carton. Si la ouate dépasse un peu vous pouvez recouper pour éviter d'avoir des bords irréguliers.
Etape 3 : positionner le tissus
Sur la face arrière du carton (de l'autre coté de la ouate), mettre du double-face sur 2 des côtés opposés du rectangle.
Commencer par coller un des cotés du tissus (je vous conseille de poser le tissus à plat sur une table envers vers vous et de poser le carton face ouate sur le tissus)
Puis coller sur le coté opposé l'autre coté du tissus en tendant le tendant bien. Il faut s'assurer que sur le devant le tissus ne fait pas de plis mais il ne faut pas non plus que le carton se mette à gondoler.
Avant de coller les 2 autres cotés, couper les coins pour éviter d'avoir trop d'épaisseur.
Pratiquer de la même manière en positionnant le double-face puis faire un coté puis l'autre en tendant bien et en pliant les coins pour ne pas avoir de tissus qui revient vers le devant.
Apres couper le surplus de tissus à l'arrière.

Etape 4 : Positionner les rubans
Couper des bouts de rubans assez grand pour pouvoir les mettre en diagonale sur votre carton.
Positionner d'abord les rubans en parallèle dans un sens du tableau en les maintenant sur les bords avec des épingles.
Pour avoir des lignes parallèles utiliser soit une règle équerre (comme sur la photo sinon vous pouvez vous faire un gabarit d'espacement avec une feuille en traçant 2 lignes parallèles espacées comme vous le souhaitez puis plier sur ces 2 lignes). Il vous suffit de prendre le ruban déjà positionner comme référence et de mettre le ruban de le long de l'autre coté de votre gabarit.
Maintenez chaque ruban aux bords du tableau avec des épingles pour qu'ils soient suffisamment tendus.
Positionner les rubans dans l'autre sens de la même manière mais en alternant devant puis dessous aux croisement avec les rubans déjà en place.
Maintenez les rubans avec des épingles au bord et retourner le tableau pour fixer avec du scotch sur tout le tour du tableau les extrémités des rubans (replier au verso).

Etape 5 : Attacher les rubans entre-eux
C'est presque fini. Il suffit maintenant de mettre à chaque croisement des attaches parisiennes pour maintenir les rubans entre eux.
Faites une pré-trou puis passer l'attache parisienne (qui doit prendre les 2 rubans + le tissus + la ouate + le carton donc il faut qu'elle soit suffisamment longue pour être retourner)
Moi je fixe le tout à l'arrière avec un morceau de scotch pour éviter d'avoir le métal directement en contact sur l'arrière mais ce n'est pas obligatoire)

Voilà c'est fini !

Etape 6 : Les finitions
Enfin presque car l'arrière n'est pas très beau (à mon sens), je recouvre donc l'arrière avec une feuille de papier blanc un peu plus petite que le tableau final que je maintien avec du masking tape tout autour. Vous pouvez aussi la coller avec de la colle ou du double face. L'idée est de cacher les étapes de fabication.

Si vous voulez accrocher votre pêle-mêle au mur il faudra rajouter un crochet sur l'arrière.
Il ne vous reste plus qu'à y mettre des photos, note entre les rubans ou les accrocher avec des minis pinces à linge.

Amusez-vous bien et à bonne création ! 

mardi 13 septembre 2016

Mon corps et MOI : bilan du premier mois

Voilà déjà un peu plus d'un mois que j’ai pris la décision de me réapproprier mon corps, il est donc temps de faire un premier petit bilan.
Malgré les vacances, la balance annonce une perte de poids de 2,1kg. Ce n'est pas beaucoup mais je suis quand même contente car la pente à arrêter de monter.

Sachant que je n’ai commencé à suivre mon régime (Dietbon dont je vous reparle bientôt) que depuis 2 semaines et que j’ai été en vacances pendant 2 semaines où nous avons profité (apéritif, glaces et goûters presque tous les jours), je suis même assez satisfaite.




Coté moral et motivation, je commence à assumer le fait d’être au régime et n’est plus honte de le dire autour de moi quand je vais chez des amis ou avec ma famille.

Coté exercice physique, pendant les vacances nous en avons profité pour faire pas mal de balade en vélo et à pieds et j’avoue que j’y ai pris un certain plaisir. 
Du coup, je me suis isncrite à des séances de Zumba hebdomadaire avec une amie.

Je vous ai déjà parlé de mon premier RDV avec l’hypno-thérapeute et les exercices à faire. J’avoue que cela c’est fait assez naturellement :
• j’ai effectivement beaucoup moins grignoté (voir pas du tout) entre ou après les repas,



• j’ai bu beaucoup plus d’eau tout au long de la journée

• j’ai résisté à quelques tentations (notamment les bonbons des enfants) sans m’en rendre compte sur le moment

• je mange plus lentement et en quantité plus raisonnable
J’ai quand même eu quelques écarts et notamment quand il y a quelques tensions dans l’air (c’est une façon gentille de dire que je suis énervée ou que je rumine dans mon coin) ou que l’on est en groupe et qu’il y a plus que raisonnablement de bonnes choses à manger. Cependant contrairement à d'habitude, j'ai repris les bons gestes dès le lendemain sans pour autant m'auto-critiquer et retomber dans un cercle vicieu.
J'ai eu mon 2ème RDV chez l'hypnothérapeute avec qui j'ai travaillé sur la sensation de faim et de satiété mais aussi sur mes "pulsions". La séance a été assez éprouvante et j'ai un peu de mal à faire le tri pour le moment mais je continue mes exercices. 

Je sais que c'est un combat de longue haleine et j'espère réussir à tenir sur la distance. Il faut maintenant que je me fixe des objectifs à court terme qui ne soient pas uniquement baser sur mon poids car sinon je sais que je vais me décourager.

vendredi 5 août 2016

Mon corps et MOI : préparation mentale premier RDV


Comme je vous le disais la dernière fois, j’ai un énorme problème de poids (30kg à perdre pour revenir à un IMC jugé normal). J’ai donc décidé de suivre une préparation mentale pour mettre toutes les chances de mon côté.

Après beaucoup de lecture sur internet, j’ai décidé de prendre RDV avec une hypnothérapeute de Paris pour tenter la méthode d’accompagnement à la perte de poids.


Lors du premier RDV, qui a quand même duré 2h30, elle m’a beaucoup fait parlé pour savoir comment sont venus mes kilos, comment je mangeais, ce que je ressentais (maintenant et quand j’ai pris mes kilos), ce que signifie pour moi ma façon de manger et le fait d’être « grosse » (je vous rassure, elle n’a jamais parlé gros, maigre, normal, etc. c’est moi qui le traduit comme ça).
Puis nous avons aussi parlé de ma motivation, de ce que je voulais et ce qui pouvait me paermettre d’y arriver. Nous avons aussi abordé ce qui se passerait si je n’y arrivais pas. Nous avons cherché ensemble des choses simples que je pouvais mettre en pratique pour « reprendre possession » de mon corps et entamer ma perte de poids.
Après tout cela, elle m’a expliqué comment fonctionnait l’hypnose et le fait que je serai consciente de tout et que je me rappellerai de tout que je pouvais interagir avec elle et que l’objectif était de s’adresser à mon inconscient pour modifier (ou agir) sur ce qui me bloque et m’empêche d’avancer (ou de perdre du poids).
Nous avons fini la séance pour la mise en pratique de tout ce dont nous avons parlé lors de la séance d’hypnose à proprement dite (je ne serais pas vous dire combien de temps cela à durer et ce que nous avons fait j’ai vraiment déconnectée même si je me rappelle c'est un pe ucomme dans un rêve).
En pratique, je suis repartie fatiguée mais étrangement sereine avec quelques exercices à faire pendant 4 semaines (elle m’a expliqué que si j’arrive à les faire pendant 3 semaines après cela deviendra une habitude et inconscienment je le ferai. Il faut donc que je tienne bon jusqu’au prochain RDV) :
  • Mâcher 15 fois chaque bouchée avant d’en prendre une autre
  • Prendre nos repas tous ensemble pour que cela soit autre chose que s’alimenter
  • Boire un verre d’eau ou un fruit quand j’ai une pulsion alimentaire (une envie de manger)
  • Faire une balade de minimum 20 min par jour (en plus des pas que je peux faire dans la journée, pour me changer les idées et faire quelques choses d’inhabituel)
  • Ecrire ce que je mange 4 jours dans la semaine (pas forcément les mêmes) mais surtout écrire ce que je ressens par rapport aux exercices.
  • Ne pas me mettre d’objectif de perte de poids tout de suite mais déjà arrêter de grossir et me sentir mieux dans mon corps.
L’idée est d’abord de mettre en place les habitudes ou les outils qui vont me permettre de perdre du poids comme :

  • Manger doucement pour ressentir la sensation de satiété
  • Prendre du plaisir autrement qu’en me remplissant de nourriture
  • Bouger un peu plus et régulièrement
  • Prendre conscience de mon corps et de mes sentiments pour pouvoir les exprimer
  • Apprendre à maîtriser l’impulsivité (le reflex de manger quand cela ne va pas)
Lors de la prochaine séance, nous travaillerons pour dissocier la sensation de faim et l’envie de manger mais aussi apprendre à dire stop quand j’ai assez mangé pour pouvoir réduire mes portions.
Comme elle me l’a expliqué, ceci n’est pas un suivi psychologique et c’est bien à moi seule de faire les choix et prendre les orientations que je souhaite. Ce n’est pas non plus un rééquilibrage alimentaire ou nutritionnel, elle ne me donnera pas de régime à faire mais juste quelques astuces que je déciderai de suivre ou pas. L’objectif est bien de m’aider à mettre en place ce qui me conviendra et c’est moi seule qui déciderai de perdre du poids.
J’avoue que j’y suis allée en me disant que je n’avais pas grand-chose à perdre (sauf 120€ car ce n’est pas donné mais bon quand on voit que la consultation chez une diététicienne c’est
60€ pour 1/2h, je pense que j’en ai eu pour mon argent) et que j’en suis ressortie rassurée.
  • Rassurée car j’ai vraiment eu l’impression que c’était MOI que l’on écoutait et qu’il n’y avait pas de conseils tout prêts qu’il faut suivre sinon on échouera.
  • Rassurée car il n’y avait pas de jugement sur mon passé, mes envies, mes objectifs ou mes contraintes. Je n’ai pas eu l’impression de devoir me mettre sur la défensive et j’ai l’impression que même si cela ne fonctionne pas, cela m’aidera au moins un peu pour ne pas ressentir trop de culpabilité ou avoir encore un sentiment d’échec. 
Du coup, je n’en avais pas parlé à mon mari avant d’y aller mais en rentrant je leur ai tout expliqué (aux enfants aussi) qui sont super contents de participer. Tous les jours, ils veulent qu’on aille faire la balade. Ils essayent de compter eux aussi quand ils mâchent. Cela devient un jeu, j’espère que cela continuera pendant et après les vacances.

Résultat de la première semaine -1kg.

Je pars demain pour 2 semaines de vacances, je verrais bien comment je résiste à l'appel des glaces et des apéros et
je ferai mon 1er vrai bilan en revenant.

Bonnes vacances à tous !

mercredi 3 août 2016

10 astuces pour faire manger des légumes aux enfant

Je ne sais pas vous mais moi faire manger des légumes aux enfants et parfois un vrai calvaire. Et encore j’ai de la chance, ils mangent tous facilement des concombres et des brocolis. Mais bon on a vite fait le tour et il faut bien varier un peu les menus parce que sinon ils en ont vite marre (contrairement aux pates qu’ils peuvent manger tous les jours voir 2 fois par jour sans que cela ne leur pose de problème, va comprendre ?)
J’ai donc quelques astuces que je partage avec vous :
  1. Le fameux One Pot Pasta
Un peu comme un risotto mais moins long à faire, le principe est simple. Vous mélanger dans une grande poêle de la viande, des légumes et des pâtes et vous faites cuire le tout ensemble dans un bouillon de légumes.
Sur internet, vous trouverez autant de recettes que de mamans sur la terre.
Mes préférés (et celui des enfants :
  • Chair à saucisse, tomates, courgettes, oignons, basilic
  • Endives coupées comme des oignons, lard et rajouter du fromage chèvre, du mascarpone ou de la ricotta à la fin
  • Potiron, pois cassés, steak haché, ricotta (à la fin)
Mes conseils :
  • éviter le poisson c’est vraiment pas terrible et généralement cela écrase le gout du reste
  • lorsque vous utiliser du steak haché faites les décongeler avant et ne le mettez pas dès le début
  • faites bien réduire le bouillon pour que cela ne ressemble pas à une soupe
  • prenez des grosses pates ou des spaghetti qui ont une cuisson longue pour éviter que les pates ne deviennent trop molles.


  1. La quiche à la soupe
Mes enfants adorent la quiche et en plus c’est facile à faire alors j’avais vu cette astuce sur un magazine de régime et ça marche avec les enfants. Pour une quiche plus légère et équilibrée, remplacer la crème fraiche par une petite brique de soupe velouté de légumes (ou une portion de soupe de légumes maison, ça marche aussi)
  1. Les lasagnes aux légumes
Rajouter à la viande des carottes râpées ou des lamelles de poireaux puis faites vos lasagnes comme habituellement. L’idée étant que les légumes ne se distinguent pas dans la farce des lasagnes.


Surtout bien supprimer le vert de la courgette et ne pas leur dire les ingrédients (ou leur faire croire que c’est de la courgette.
  1. Les œufs cocotte / épinards
Recette du livre « on mange quoi ce soir » . Comme beaucoup d’enfants, ils adorent les œufs à la coque et bien en rajoutant des épinards aux blancs d’œufs, ça passe tout seul
  1. Soirée burritos
Allez savoir pourquoi mais si vous leur servez une salade verte avec tomate et avocat ils ne voudront pas en manger par contre vous couper le tout dans des bols différents et vous leur demander de faire leur propre Burritos en mettant un peu de tout ils adorent. Les préparations sont toutes faites mais je rajoute de la sauce tomate dans le sauce (ce n’est pas grand-chose mais c’est toujours ça de pris)
  1. Le brunch du dimanche
Comme pour la soirée Burritos, si vous leur servez des crudités en entrée, il n’y a pas moyen de leur en faire manger plus qu’une petite cuillère (sauf en utilisant l’astuce N°10). Par contre,  vous préparez plusieurs sortes en forme de buffet avec du bacon et des œufs brouillés et un plateau de fromage. Là ils en font un festin. Peut-être le sentiment de liberté d’avoir le droit de choisir ce qu’ils mettent dans leur assiette.
Surtout ne pas leur dire qu’il y a de la courgette dedans avant qu’ils aient dévoré 2-3 parts sinon cela ne remarchera pas la fois d’après.
  1. La purée de légumes
Celle-ci est parfois moins efficaces mais remplacer la pomme de terre ou couper la purée avec de la purée de légumes surgelée.
  1. La menace ou le chantage (humour)
« Si tu manges tes légumes tu auras le droit à un bonbon ou de faire de la tablette » / « Si tu ne manges pas tes légumes, tu seras privé de télé. »
Avouez que nous l’avons toutes fait, bon je vous l’accorde celle-ci n’est pas à privilégier c’est vraiment quand je suis fatiguée, énervée et que je n’ai plus de solutions et en plus elle ne garantit qu’une bonne crise de nerf et/ou de pleurs.


N’hésitez pas à partager vos astuces, je me ferais un plaisir de les centraliser.

Bon courage et bon appétit !

dimanche 31 juillet 2016

Mon corps et MOI : un problème de poids

Je n’ai jamais été une personne mince ou fine mais étant adolescente comme je faisais pas mal de sport, j’avais une ligne qui me plaisait (j’avoue que je n’avais pas trop de complexe par rapport à mes copines de l’époque)
Par contre, je viens d’une famille où l’obésité ou tout du moins le surpoids fait partie du décor :
            • Ma grand-mère paternelle est morte à 70 ans à cause de son poids, elle faisait 140kg. Je me rappelle que petite on ne pouvait pas s’asseoir sur ses genoux car son ventre prenait toute la place
            • Mon père a des problèmes de cœur en partie à cause de son poids (même s’il a perdu beaucoup de poids il fait encore aujourd’hui 130kg et les médecins voudraient qu’il descende en dessous des 100)
            • Du coré de ma mère c’est moins flagrant mais j’ai quand même pas mal d’oncles et tantes qui dépassent les 100kg
            • Ma mère a toujours fait plus ou moins attention de ne pas dépasser un certain poids et ma sœur ainée a elle-aussi un surpoids très important.
L’année dernière j’avais eu un déclic quand je n’avais pas réussi à faire de l’accrobranche avec les enfants tellement j’avais du mal à me soulever quand je tombais d’un obstacle. J’avais décidé de suivre Weight Watcher avec une amie mais devant mon incapacité à aller aux réunions et à noter consciencieusement tout ce que je mangeais, j’ai vite abandonnée. J’avais pourtant réussi à perdre 6 kilos en 2 mois (vite repris malheureusement).
J’avoue qu’aujourd’hui j’ai encore dépassé un seuil.  Ma balance m’annonce maintenant plus de 90kg soit 30kg à perdre pour revenir à mon poids d’avant grossesses. Si je veux revenir dans les « normes », il faut au minimum que je perde 25kg. Autant vous dire que j’ai l’impression d’avoir une montagne devant moi.
Mes kilos, je les ai pris au fur et à mesure de ma vie :
  • Lorsque je me suis installée avec celui qui est devenu MMM j’ai pris plus de 15kg que j’avais réussi à perdre avant le mariage. En faisant un régime hyper-protéiné très strict et en ne mangeant quasiment que des légumes. A l’époque c’était facile, je n’avais pas d’enfants et en plus je suis partie 10 mois seule aux Pays de Galles pour mes études donc pas de tentation. En plus, je savais que nous allions nous marier à mon retour donc autant vous dire que j’avais une sacré motivation.
  • Après ma 1ère grossesse, j’avais repris c’est 15 fameux kilos et avec le même type de régime, j’ai très vite reperdu mes kilos. Par contre, je n’ai pas eu le temps de me stabiliser car nous avons enchainé avec un 2ème enfant. Cette fois-ci ma prise de poids a été plus modérée et j’ai reperdu mes kilos de grossesse plus ou moins facilement en faisant attention et beaucoup d’occupation notamment les travaux de la maison. En plus, je mettais dis que nous ne ferions le 3ème que quand j’aurai retrouvé ma ligne. OK, je faisais 69kg quand je suis tombée enceinte du 3ème. Il me restait donc un petit supplément mais comme j’ai fait un peu de diabète gestationnel, j’ai moins pris que lors de mes grossesses précédentes. Du coup, après mon accouchement, je faisais 76kg, soit 10 à 15kg à perdre.
Par la suite, les événements de la vie à 5, un travail pas vraiment facile, des difficultés m’ont fait oublier que j’avais un corps et que si je ne faisais pas attention lui avait le moyen de me rappeler à l’ordre. Résultat, quelques problèmes de santé (pas trop grave mais quand même ennuyeux) et beaucoup de kilos en plus.
Aujourd’hui, je reprends ma vie en mains et je me reconstruis. J’avoue que si je veux être honnête avec moi-même, je ne pourrai pas complètement me reconstruire si je ne reprends pas la maîtrise de ce corps qui n’est plus le mien.
Je me camoufle, je me trouve des excuses pour ne pas faire attention mais il le faut (ma vie de femme commence aussi à en pâtir). Je sais qu’il n’y a jamais de bon moment (surtout là juste avant les vacances) mais si je ne me lance pas je suis sure de ne pas réussir.
J’ai donc décidé de m’attaquer à ses kilos superflus. Par contre, Il est hors de question pour moi :
  • De recommencer un régime hyper-protéiné bien trop restrictif et incompatible avec mon travail et les 3 enfants
  • De refaire Weight watcher car je suis encore incapable de m’organiser pour trouver du temps en allant aux réunions à 18h à 1/2h de chez moi (ou de mon travail)
  • d’affronter le regard et le « jugement » d’un diététicien ou d’un nutritionniste pour m’aider à équilibrer les repas
Mon objectif est de perdre mes 30 kilos en un peu plus d’un an, histoire d’être à l’aise l’année prochaine à la piscine avec les enfants. J’ai beaucoup lu sur internet ces dernières semaines et notamment des blogueuses qui ont le courage de partager avec nous leur combat contre les kilos. J’ai donc décidé de tester plusieurs méthodes pour voir laquelle me convient le mieux et de partager avec vous mes combats (j’espère mes réussites mais sinon mes échecs). Je me dis que finalement ce blog c’est aussi le support pour pouvoir dire (écrire) ce que je n’ose pas partager avec ma famille (de peur du jugement ou de ne pas être comprise).
Voici donc mon plan d’actions :
  1. pour Noël 2016 : être repassé sous les 80kg et avoir un peu stabilisé ma façon de manger pour aborder les fêtes tranquillement et sans culpabilité
  2. pour mon anniversaire (le 24 février) et avant de repartir au ski : être repassé sous la barre des 75kg pour pouvoir skier sans trop de difficulté. Cette année, j’avais un peu morflé des genoux à cause du poids de mon corps et des chaussures donc c’était moyennement agréable.
  3. pour notre anniversaire de mariage (26 juin) : être repassée sous les 70kg (soit au moins 20kg de perdu en 11 mois : ambitieux mais faisable)
  4. Noël 2017 : être repassé sous les 65kg et avoir stabilisé mon poids
  5. Pour notre 14ème anniversaire de mariage (ou nos 20 ans de vie commune) pouvoir remettre ma robe de mariée)

J’espère pouvoir m’y tenir et que la vie ne va pas à nouveau me faire de mauvaises surprises car j’avoue que même si je suis motivée aujourd’hui, je me rends bien compte que ma motivation et mon « poids » sont aussi liés aux hauts et aux bas de la vie de tous les jours.

Pour atteindre mon premier objectif, j’ai choisi de partir sur un plan d'attaque en cumulant une formule avec peu de contrainte et normalement facile et une préparation mentale. J’ai donc opter pour la formule qui consiste à se faire livrer ses plats à domicile et pris RDV avec une hypnothérapeute.
Je vous en reparle prochainement pour partager mes premières impressions.